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LEXIQUE GENERAL DU COURS DE SPECIALITE TERMINALE

LEXIQUE GENERAL DU COURS DE SPECIALITE TERMINALE

 

Certaines entreprises peuvent acquérir une position dominante sur un marché, c'est-à-dire une capacité à affecter de manière significative la concurrence sur ce marché. L'exploitation délibérée de cette situation pour restreindre la concurrence est considérée par les autorités publiques comme un abus de position dominante*.  

 

Un individu est en activité ou est actif*, quand il est disponible pour la production économique : il s’agit donc des personnes en activité professionnelle (en emploi) et des chômeurs (actif cherchant un emploi). Ces personnes forment la population active. Est donc inactive, une personne qui n’a pas d’emploi et qui n’en cherche pas (retraités, personnes « au foyer », étudiants et scolaires, …). 

 

Un actif financier* est un titre ou un contrat, généralement transmissible et négociable (par exemple sur un marché financier), qui est susceptible de produire à son détenteur des revenus et/ou un gain en capital, en contrepartie d'une certaine prise de risque.

 

Une action collective* est un type d'action résultant d’actions individuelles qui prennent un sens collectif autour d’objectifs communs. Les agents n’ont pas forcément d’engagements les uns à l’égard des autres.

 

On parlera de risques d’aléa moral* quand certains acteurs financiers adoptent des comportements opportunistes et accroissent leur prise de risque, les coûts étant ensuite supportés par la collectivité.

 

Problèmes d’appariements* entre offre et demande de travail : ces problèmes désignent les situations dans lesquelles les offres et les demandes de travail ne correspondent pas (frictions, inadéquations spatiales et de qualifications), ce qui crée du chômage structurel*.   

    

Les aides sociales répondent à une logique d'assistance* : Principe de financement de la couverture des risques sociaux reposant sur l'imposition. Les bénéficiaires de l'aide sociale ne participent pas forcément à son financement.

 

Une association* est un groupement de personnes volontaires réunies autour d’un projet commun ou partageant des activités, mais sans chercher à réaliser de bénéfices.

 

Assurance* : Principe de financement de la couverture des risques sociaux reposant sur les cotisations sociales ouvrant les droits de l'assuré aux prestations.

 

En économie, on parle d'asymétrie d'information* lors d'un échange quand certains des participants disposent d'informations pertinentes que d'autres n'ont pas.    

       

La théorie associée à l'avantage comparatif* explique que, dans un contexte de libre-échange, chaque pays, s'il se spécialise dans la production pour laquelle il dispose de la productivité la plus forte ou la moins faible, comparativement à ses partenaires, accroîtra sa richesse nationale. Cette production est celle pour laquelle il détient un « avantage comparatif ».

 

La banque centrale* joue le rôle de "banque des banques" : Lorsque celles-ci ne sont pas parvenues à se refinancer, soit auprès du marché monétaire, soit auprès d'autres banques, elles possèdent la possibilité de se refinancer auprès de la banque centrale. La banque centrale est alors qualifiée de banque préteur en dernier ressort.     

 

La banque centrale européenne (BCE)* est la banque centrale responsable de la monnaie unique européenne, l’euro. Sa principale mission consiste à maintenir le pouvoir d’achat de l’euro et la stabilité des prix dans la zone euro. La BCE a été créée le 1er juin 1998. Son siège est à Francfort-am-Main.

 

Les biens communs* sont des biens qui sont rivaux (leur utilisation par un agent empêche leur utilisation par un autre agent) et difficilement excluables. Les ressources halieutiques, les nappes d'eau souterraines, le climat, la biodiversité, etc. sont des biens communs.

 

Une bulle économique, bulle de prix, bulle financière, ou encore bulle spéculative*, est un niveau de prix d'échanges sur un marché excessif par rapport à la valeur financière intrinsèque des biens ou actifs échangés.

 

Le capital, en général, désigne le stock de biens et de services qui, combinés au travail, permettent d'augmenter la productivité du travail ou d'obtenir d'autres biens (Bâtiments, machines et équipements techniques utilisés dans la production, auxquels s'ajoutent les stocks de matières premières et de produits semi-finis et finis).
Il regroupe l'ensemble des moyens matériels de production (capital physique* : machines, locaux, véhicules, outils) mais des moyens immatériels de production (capital technologique* : les brevets, les secrets de fabrication, le savoir-faire, la Recherche-Développement et le système de partage de la connaissance).

 

Capital culturel* : désigne les ressources culturelles dont dispose un individu (capacités de langage, maîtrise d'outils artistiques, etc.), souvent attestées par des diplômes.

 

Le capital familial* exprime donc l’ensemble des caractéristiques des membres de la famille d’origine et l’ensemble des éléments qui permettent de qualifier les liens qui les unissent.      

 

Capital humain* : ensemble des compétences qualifications et expériences accumulées par une personne qui déterminent sa productivité. Les travailleurs les plus qualifiés sont ceux qui sont les plus compétents relativement au progrès technique.

 

Capital social* : désigne l'ensemble des relations personnelles qu'un individu peut mobiliser dans le cadre de son activité sociale. Ce « réseau » est en partie "hérité" (relations familiales, par exemple).

 

Les cartels de producteurs* constituent des ententes entre firmes d'un même secteur ayant pour objet de limiter la concurrence.

 

La chaîne de valeur* désigne l'ensemble des activités productives réalisées par les entreprises en différents lieux géographiques au niveau mondial pour amener un produit ou un service du stade de la conception au stade de la production et de la livraison au consommateur final.

 

Le chômage* (au sens BIT) désigne « l'ensemble des personnes qui répondent aux caractéristiques suivantes : être sans emploi, être disponible pour travailler, rechercher activement un emploi. »        

On parle de chômage classique* pour désigner une situation dans laquelle le chômage s'explique essentiellement par un coût du travail trop élevé qui décourage la demande de travail par les employeurs.

 

Le chômage conjoncturel* est le taux de chômage dû à un ralentissement temporaire de l’activité économique (la « conjoncture économique).

Le chômage est dit keynésien*
lorsqu'il résulte d'une insuffisance de la demande globale qui se traduit par un « équilibre de sous-emploi ».     


Le chômage structurel* est lié à des mutations des structures de l’économie (démographiques, économiques, sociales, institutionnelles,  technologiques, etc.).

 

Une Classe sociale* au sens de Marx est un ensemble d'hommes qui occupent un certain rôle dans le système de production et la société, ont pris conscience de ce rôle et se mobilisent pour le conserver ou le renverser. De son côté, Weber définit les classes sociales* comme les groupes formés d'individus qui ont la même la possibilité de se procurer des biens ou des services.

 

Le coefficient (ou indice) de Gini* est une mesure statistique de dispersion mesurant les inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie...) dans une population.

 

Un collatéral* est un actif offert en garantie lors d’une opération de crédit.

 

Commerce intra-branche* : L'échange international intrabranche désigne les échanges entre pays de produits similaires, c’est à dire situés dans la même gamme ou la même branche.

 

Commerce intra-firme* : Echanges de produits à l'intérieur d'une FMN, c'est-à -dire entre la maison mère (qui se situe souvent dans le pays d'origine) et ses filiales (qui se situent dans plusieurs pays) ou entre ses filiales.

 

La compétitivité* désigne en général la capacité pour une entreprise ou une économie à conquérir des parts de marché en affrontant la concurrence.               
On distingue deux types de compétitivité : la compétitivité-prix* (capacité à conquérir des parts de marché en raison d'un niveau de prix plus faible que les concurrents) et la compétitivité hors prix* ou structurelle (capacité à conquérir des parts de marché indépendamment du niveau de prix grâce à l'adaptation à la demande, à la qualité réelle ou supposée du produit, au service après-vente, à l'image de marque, aux délais de livraison, etc, …).   

 

De manière générale, les comportements mimétiques* peuvent être définis comme un ensemble de comportements individuels présentant des corrélations : de nombreux investisseurs peuvent être amenés à acheter les mêmes titres pour la simple raison que, agissant en toute indépendance, ils ont reçu des informations corrélées.

 

La compétitivité d’un pays* désigne sa capacité à exporter.

 

La concentration* désigne le mouvement qui aboutit à la réduction du nombre d'entreprises sur un marché. En général, la concentration prend la forme d'un regroupement d'entreprises, suite par exemple à des mouvements de fusions ou d'acquisition.

 

Un conflit est un affrontement plus ou moins déclarés autour de positions antagonistes. Un conflit devient social* quand il oppose des groupes sociaux plus ou moins homogènes, porteurs de revendications collectives (ex : la grève).          

La consommation engagée* regroupe au sens large l'ensemble des mobilisations qui se nouent autour des pratiques de consommation. Dans un sens plus restreint, elle décrirait les mobilisations en faveur des modes de consommation alternatifs à ceux qui se sont peu à peu imposés dans la société de consommation.

 

Le contrat de travail* est un type de contrat par lequel une personne (employée) s'engage à effectuer un travail pour un autre employeur moyennant une rémunération. Ce document peut se présenter comme un accord entre 2 parties égales et librement engagées dans un cadre d’une approche libérale de la liberté du travail. Il s’agirait alors d’une forme de transaction. 

 

La courbe de lorenz* permet de représenter la répartition des richesses dans une population.

 

La croissance* désigne l'augmentation soutenue et durable d'un indicateur de dimension, le produit intérieur brut (PIB).

 

Keynes va considérer que l'état doit intervenir pour permettre à l'économie de retrouver la croissance et le plein emploi. Il s'agit de soutenir la demande globale* c’est-à-dire la demande de biens et de services adressée aux producteurs nationaux, dans le secteur public comme dans le secteur privé. Ces demandes sont faites aussi bien par des consommateurs et des entreprises à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur, soit de pays étrangers.

On parlera de déclassement* social pour désigner le fait qu'un individu ou un groupe d'individus ne peut plus occuper la ou les positions sociales qu'il ou ils occupaient avant d'être déclassés. Dans le cadre de la mobilité sociale, cela signifierait que les enfants d'une catégorie socio-professionnelles données ne pourraient bénéficier des avancées économiques et sociales qu'ont connues leurs aînés.

 

La déflation* est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative (INSEE).

 

Démocratisation scolaire : voir Massification          

Les dépenses publiques* sont l’ensemble des dépenses réalisées par les administrations publiques. Leur financement est assuré par les recettes publiques (impôts, taxes, et cotisations sociales) et par l’excédent public .

 

En économie, une dépression* est une forme grave de crise économique. Elle consiste en une diminution importante et durable de la production et de la consommation. La dépression s'accompagne en général de déflation et de chômage.

 

On parle de désincitation* pour désigner une situation qui amène un individu ou un groupe d'individu à ne pas faire quelque chose.                 

La destruction créatrice* est le processus de disparitions d’activités productives remplacées par de nouvelles activités du fait du progrès technique.

 

Développement durable* : Mode de développement des sociétés permettant de résoudre les problèmes du présent sans compromettre le développement futur des sociétés.

 

Différenciation de produits* : La différenciation est l'ensemble des procédés par lesquels une entreprise va obtenir que son produit soit différent de ceux fabriqués par les entreprises concurrentes.

 

Une discrimination* est une différence de traitement fondée sur un critère illégitime et donc prohibé (âge, sexe, handicap, etc.).     

     

Les distances inter-classes* désignent donc les écarts de revenus, de consommation et de modes de vie entre les classes sociales dans la société française. Les « distances intra-classes* » désignent les écarts de revenus, de consommation et de statuts à l’intérieur d’une même classe sociale.

 

La dotation factorielle* désigne les ressources dont dispose une économie pour produire. En général, ces ressources sont d'abord les facteurs de production (Travail et capital, voire progrès technique). Pour certains économistes, ce sont les dotations en facteurs de production qui déterminent la spécialisation internationale d'une économie.

 

Le droit de douane* désigne un impôt sur des marchandises importées. Cet impôt s'applique lors du passage des marchandises à la frontière. Le droit de douane peut être forfaitaire ou équivalent à un pourcentage du prix de la marchandise (taxe).

 

Le droit de propriété* reconnaît à toute personne qui possède légitimement un bien d'en jouir librement dans le respect de la loi.

 

L’effet de richesse* désigne la modification du comportement de consommation d’un agent économique quand ses revenus évoluent. L’effet richesse peut être positif (hausse de salaire, rendement du patrimoine en hausse, …) ou négatif (baisse de salaire, chute des cours d’actions, …). 

          

L'égalité des chances* suppose que le statut social des individus d'une génération ne dépende plus des caractéristiques ethniques, religieuses, sexuelles ou sociales, héritées mais des seuls mérites individuels. Par l’égalité des chances*, il s’agit donner à tous les individus les mêmes chances de s’élever dans la société et de réaliser leurs ambitions et leurs projets.  

     

L'égalité des droits* est d’une manière globale l'égalité devant la loi.                  

L'égalité des situations* relève du constat : il s'agit d'identifier les situations concrètes et les écarts de revenu, de patrimoine, etc …

Un emploi* peut désigner le poste occupé par une personne dans le cadre d’une activité rémunérée. L'emploi, au sens global, désigne l'ensemble des personnes ayant un emploi.   

 

De façon générale, l'engagement associatif* est un engagement citoyen qui consiste en la participation à la vie d’une association.


L'engagement politique* est constitué par l’ensemble des actions et des attitudes qui ont pour but d’exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir politique. C’est une notion qui souligne la participation des citoyens à la dynamique de la Cité.

 

L'Etat-providence* désigne une conception de l'état dans laquelle l'état ne se contente pas d'assurer les missions de sécurité intérieure et extérieure propre à l'état gendarme mais intervient largement dans la régulation économique et sociale et notamment dans l'organisation de la protection sociale.

 

Externalités* : effets involontaires d’une activité économique. Elles peuvent être positives (une entreprise s’installe dans un village, ce qui augmente le nombre d’élève dans l’école communale) ou négatives (l’entreprise produit des nuisances sonores ou de la pollution qui ont un coût).        
L’externalité* caractérise le fait qu'un agent économique crée par son activité un effet externe en procurant à autrui, sans contrepartie monétaire, une utilité ou un avantage de façon gratuite (externalité positive), ou au contraire une nuisance, un dommage sans compensation (externalité négative).

 

Le travail et le capital sont des facteurs de production* c'est-à-dire les ressources, matérielles ou non, utilisées dans le processus de production de biens et de services. Concrètement, le travail représente les travailleurs employés de l'unité de production ; le capital représente les machines, les locaux, les brevets, les véhicules, … Contrairement aux CI, les facteurs de production sont réutilisables après avoir produit.


Faiseurs de prix
* (« price makers) : Sur certains marchés qualifiés d’imparfaitement concurrentiels, il existe un ou plusieurs agent(s) ayant le pouvoir de déterminer le prix pour un ensemble des transactions contrairement à la situation de concurrence parfaite où les agents économiques sont « preneurs de prix ou price takers ».   

 

Féminisation* : tendance à l’augmentation de la part des femmes dans la population active.

 

Féminisme* : ensemble de mouvements et d'idées philosophiques qui partagent un but commun : définir, promouvoir et atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes.

 

Firme transnationale ou multinationale : entreprise ayant implanté une ou plusieurs unités de production hors de son territoire national d'origine.

 

La fiscalité* est l'ensemble des pratiques relatives à la perception des impôts et autres prélèvements obligatoires qui permettent de financer les besoins des Etats et des collectivités.

 

Au sens économique, la flexibilité* désigne « la capacité d'une entreprise de s'adapter aux évolutions de son environnement, et notamment de la demande. »

 

La fluidité sociale* étudie la force du lien entre l'origine et la position sociale des individus, indépendamment de l'évolution de la distribution socioprofessionnelle entre la génération des fils et celle des pères.

 

Le Fordisme* désigne le mode d’organisation du travail mis en place par l’industriel américain Henry Ford. Ce modèle est un prolongement du taylorisme* : il accorde une large place à la mise en œuvre des nouveaux principes instaurés par le Taylorisme en y ajoutant notamment le travail des ouvriers sur des chaînes de montage (avec le fameux tapis roulant ou « convoyeur »), dictant le rythme aux ouvriers.

 

La Formation* désigne le niveau d'étude maximal obtenu par un individu à la fin de son parcours scolaire.

 

Globalisation financière* : Ce terme désigne le processus de libéralisation quasi complète des échanges de capitaux depuis le début des années 80, débouchant sur la réalisation d'un marché mondial des capitaux dérèglementé.

 

La hiérarchie sociale* découpe l'organisation sociale en classant les individus et les groupes selon leurs rôles, leur statut, leur prestige et les avantages dont ils bénéficient.

 

L’individualisation* désigne le processus par lequel les individus acquièrent une capacité à se définir par eux-mêmes et non en fonction de leur groupe d’appartenance.

 

Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en termes d'avantages ou de désavantages. Ces situations peuvent fonder une hiérarchie entre ces individus ou groupes. Il faut distinguer inégalités économiques et sociales. Les inégalités économiques* (ou de revenus) désignent les inégalités ayant trait aux revenus, aux patrimoines, à l'emploi, ou aux salaires. Ici, c’est la détention de ressources économiques qui structure l’avantage ou le désavantage.

 

On peut donc parler d'inégalités scolaires* quand les résultats scolaires connaissent de fortes disparités liées aux origines sociales.

 

Une inégalité sociale* correspond à une différence de situation ou de traitement des individus en raison des ressources socialement valorisées qu'ils détiennent (éducation, revenus, capital social, etc.) ou de pratiques (santé, logement, situation d'emploi, etc.). Elle peut aboutir à avantager des groupes sociaux ou des catégories sociales.   

 

Une innovation* est la mise en œuvre économique d’une idée nouvelle.  L'innovation peut concerner l'apparition de produits nouveaux sur un marché (innovation de produit) ou la mise en place d'un procédé nouveau dans la production (innovation de procédé).

 

On parle d'intégration économique* pour désigner le fait que des pays décident de créer un espace économique commun. Il existe plusieurs formes d'intégration économique comme la zone de libre-échange, l'union douanière, etc… De ce point de vue, l'ASEAN, l'ALENA comme l'UE sont des formes d'intégration économique.

 

L'intégration sociale* désigne le fait pour un individu d'acquérir et d'intérioriser les signes de l'appartenance à une société tout en conservant certaines spécificités individuelles (=><=assimilation). 

 

L'investissement* consiste en l'achat de moyens de production nouveaux dans le but de modifier le capital technique dans le but de remplacer des machines devenues obsolètes (investissement de remplacement), d'augmenter le niveau de la production (investissement de capacité) et/ou d'améliorer la qualité de la production (investissement de productivité). 

 

Par Investissement direct à l'étranger (IDE), on désignera une opération par laquelle un agent acquiert des actions ou des parts de propriété dans une entreprise d'un autre pays afin d'exercer une influence sur sa gestion.

 

La justice sociale* est une construction morale et politique par laquelle les membres de la société déterminent ce qui est considéré comme acceptable ou « juste ». Ces principes permettent de déterminer les axes de l’action politique.

 

Le libre-échange* est un système économique dans lequel les économies sont ouvertes, c'est-à-dire qu'il n'existe pas d'entraves aux importations.

 

Un lobby*, ou groupe d'intérêt, est un groupe de personnes créé pour promouvoir et défendre des intérêts, privés ou non, en exerçant des influences sur des personnes ou des institutions publiques détentrices de pouvoir.

 

Les marchés de capitaux* peuvent se décomposer en 2 marchés selon la durée des financements (court terme : moins de 1 an / long terme) :      
- Le marché monétaire désigne le marché sur lequel sont cotés des taux d'intérêt à court terme (moins d'un an).      
- Le marché financier est le marché des capitaux à long terme.    
Le marché des capitaux est composé de différents segments articulés entre eux.

 

Les marchés* de quotas d'émission ou bourse du carbone sont des marchés organisés de négociation et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre (CO2, méthane, protoxyde d'azote…).

 

Massification et Démocratisation scolaire* : La massification* est un constat : il y a de plus en plus d’enfants qui fréquentent les institutions scolaires et de plus en plus longtemps. La démocratisation* est plus qualitative que ce constat purement quantitatif : elle évalue l’égalité des chances en prenant en compte les effectifs initiaux selon l’origine sociale et leurs représentations dans les différentes filières de l’école et notamment les filières d’excellence (bacs généraux, écoles d’ingénieurs, diplômes Bac+5, écoles de commerce, médecine, IEP, ENA, …).

 

La méritocratie* est un système de gouvernance ou d'organisation dans lequel les postes et responsabilités sont assignés aux individus qui ont démontré leur compétence, leur intelligence ou aptitude (« mérite »).          

Le militantisme* est une forme d'engagement politique ou associatif relatif à une cause que ses militants défendent pour la faire connaître et reconnaître par les autres membres de la société.         

Une minorité* est un groupe de personnes qui, en raison de leurs caractéristiques physiques ou culturelles, sont distinguées des autres dans la société dans laquelle elles vivent, par un traitement différentiel et inégal, et qui par conséquent se considèrent comme objets d’une discrimination collective (Wirth).

 

La mobilité géographique, quant à elle, désigne un déplacement du salarié dans une autre région ou pays

 

La mobilité intergénérationnelle* désigne « le déplacement d'un individu ou d'un groupe dans la hiérarchie sociale entre deux générations » (ex : un fils d'O devient C). La mobilité intragénérationnelle désigne « le passage d'un individu ou d'un groupe d'une catégorie sociale à une autre au cours d'une génération » (ex : un Agriculteur quitte son activité pour devenir cadre d'une entreprise agro-alimentaire).

 

La mobilité observée* mesure la mobilité sociale totale dans une population. Cette mesure se fait à partir de tables de mobilité qui croise la position d'un enquêté (le « fils ») avec celle de son père. On obtient la mobilité observée en calculant la proportion de fils qui n'ont pas la même position sociale que leur père.

 

La mobilité professionnelle consiste pour un salarié à changer de poste et/ou de grade, dans une même branche professionnelle ou dans une autre. Il ne faut pas la confondre avec la mobilité géographique bien que ces deux notions soient souvent liées.

 

La mobilité structurelle* est la part des individus qui se sont déplacés par le fait de l’évolution de la structure socioprofessionnelle. Si entre la génération des pères et des fils, il y a moins d'agriculteurs, les fils d’agriculteurs devront exercer une autre profession (« chaines musicales »).

 

Un mouvement social désigne toute action collective revendicative en faveur d'une cause, matérielle ou immatérielle, et visant à transformer l'ordre social existant. Le sociologue Alain Touraine parle de nouveaux mouvements sociaux* pour qualifier les luttes sociales apparues dans les années 60 à 80 tendaient à changer la société dans son ensemble : les luttes étudiantes, régionales, antinucléaires et féministes.

 

La nomenclature des niveaux de formation* est utilisée, notamment à des fins statistiques, pour mesurer les études accomplies par un individu. Il s’agit du niveau de diplôme le plus élevé atteint par un individu.       

Le Pacte de Stabilité et de Croissance* (PSC) est l’instrument dont les pays de la zone euro se sont dotés afin de coordonner leurs politiques budgétaires nationales et d’éviter l’apparition de déficits budgétaires excessifs. Le PSC a été adopté au Conseil européen d’Amsterdam en juin 1997.

 

Une panique bancaire* est un phénomène, souvent auto-réalisateur, dans lequel un grand nombre de clients d'une banque craignent qu'elle ne devienne insolvable et en retirent leurs dépôts le plus vite possible.

 

Le paradoxe* de l’action collective peut-être énoncé ainsi : Personne n’a donc individuellement intérêt à agir, alors que tous y ont, collectivement, intérêt.    

Un parti politique* est un groupe de personnes possédant des idées politiques communes réunis en association pour faire connaître ses positions voire proposer des candidats aux élections

 

La polarisation des emplois* renvoie à l’accroissement simultané de la part des métiers les plus qualifiés et de celle des moins qualifiés au détriment de la part des emplois « intermédiaires ».

 

La politique budgétaire* correspond aux modalités d'utilisation des dépenses publiques en fonction de certains objectifs. 

 

On désignera par politique climatique* l’ensemble des mesures prises par une autorité politique (niveau local, national et supranational) pour influencer le comportement des acteurs économiques de telle sorte que leurs actions aient moins d’influence sur les déséquilibres climatiques, et notamment sur l’émission de CO2.        


La politique conjoncturelle* tente de réaliser des objectifs à court terme autour de 4 grandes variables qu'il s'agit d'équilibrer (« carré magique ») : croissance, chômage, inflation et BC. La politique conjoncturelle se décline en politique monétaire et politique budgétaire.          

La politique de la concurrence* renvoie à l'ensemble des politiques mises en œuvre par l'Union afin d'assurer un fonctionnement du marché non faussé et visant l'allocation optimale des ressources.

 

La politique monétaire* est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la banque centrale, agit sur la masse monétaire (quantité de monnaie en circulation).

 

La pollution* est la dégradation d'un écosystème ou de la biosphère par l'introduction, généralement humaine, d'entités (physiques, chimiques ou biologiques), ou de radiations altérant le fonctionnement de cet écosystème.

 

On parle de pouvoir de marché* c'est-à-dire de situation de marché où un agent économique peut exercer une influence directe sur les prix.

 

Estimer l'efficacité des facteurs de production, c'est en calculer la productivité. La productivité* désigne le rapport entre les quantités produites par un pays, une entreprise, … (Q) et les quantités de facteurs de production utilisées pour réaliser cette production.  
On pourra calculer une productivité du Travail : Pté = Q/T    
On pourra calculer une productivité du Capital : Pté =Q/C

 

L’apport du PT à la croissance se mesure grâce à un indicateur : la productivité globale des facteurs* (PGF) : Pté = Q / (T+C). La PGF mesure en général la contribution du progrès technique à la croissance.

 

Pour mesurer la croissance, on calcule l'évolution au cours du temps d'un agrégat de la comptabilité nationale : le produit intérieur brut (PIB)* : indicateur de la richesse produite dans un pays par toutes les unités de production résidentes au cours d'une année. Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées (VA)* des unités de production résidentes.

 

Professions et Catégories socio-professionnelles* (PCS) : outil statistique qui classe les individus selon un certain nombre de critères, et notamment la profession exercée, afin que chacune des catégories ainsi construites présente une certaine homogénéité sociale.

 

Le progrès technique* est le résultat d'une amélioration générale des performances d'une économie. Le PT se caractérise en général par une suite d'innovations significatives.

 

Le protectionnisme* est un système économique qui cherche à limiter les importations pour un secteur ou pour l'ensemble de l'économie.

 

Protection sociale* : Ensemble des dispositifs mis en place pour assurer et aider les individus devant les risques majeurs de l'existence (chômage, maladie, vieillesse, famille).

 

La Qualification* désigne l'ensemble des capacités professionnelles acquises au cours de la scolarité (formation), mais aussi dans le cadre de l'activité professionnelle (expérience professionnelle).

     

La qualité de l’emploi* qualifie les conditions de l’emploi relativement au bien-être de l’employé.    

 

Les rapports inter-quantiles* (interdéciles ou interquartiles) rapportent 2 revenus de référence dans la distribution par quartiles (déciles ou quartiles) pour faire apparaître l’écart relatif entre ces 2 populations.

 

On peut parler de rapports sociaux de genre* pour désigner l’ensemble des interactions économiques, sociales et politiques entre les membres de la société qui engagent les rôles sociaux entre les sexes.       

 

Le ratio de solvabilité* est le rapport entre le montant des capitaux propres de la banque et la somme des risques et engagement pris par les banques. 

 

La réglementation* est un ensemble d'indications, de lois, de prescriptions, de règles, et autres textes juridiques régissant une activité sociale.

 

Un répertoire d'action collective* est un ensemble de type d'actions, considérées légitimes par les acteurs de mouvements sociaux, auquel ils peuvent avoir recours pour se faire entendre sur une problématique donnée.

 

La régulation* du secteur financier désigne l’ensemble des règles juridiques qui organisent et encadrent le secteur financier et permettent d’assurer le bon fonctionnement des marchés financiers.        

   

Relations d’emploi* : ensemble des relations entre l’employeur et l’employé.

Rigidités* du marché du travail : il s’agit des interventions extérieures qui empêchent le marché du travail de trouver un équilibre. Il peut s’agir d’institutions ou de règles (code du travail) qui découragent la demande de travail.

 

On parle de risque de crédit* pour désigner le risque que l'emprunteur ne rembourse pas sa dette à l'échéance fixée. Un préteur doit donc soigneusement s'assurer de la solvabilité des emprunteurs pour limiter ce risque. 

       

Le salaire* correspond au prix du travail. En théorie néo-classique, il constitue un accord entre employeur(s) et employé(s).        

En général, les asymétries d'information impliqueront que les entreprises doivent offrir des salaires supérieurs au salaire qui équilibre l'offre et la demande. On parle de salaire d’efficience*.

 

Salarisation* : tendance à l’augmentation de la part des travailleurs salariés dans la population active.

 

Les services collectifs* désignent les services auxquels les pouvoirs publics estiment que tous les citoyens doivent avoir accès.

 

La socialisation* est l'apprentissage des règles (normes et valeurs, anticipation de l’avenir) de la vie en société. Les sociologues distinguent la socialisation primaire (celle qui est propre à l'enfance et à l’adolescence) et la socialisation secondaire  (celle qui se prolonge tout au long de l'existence).

 

Sous-emploi* : situations intermédiaires ou transitoires dans lesquels les actifs travaillent moins en heures ou moins longtemps que la norme de l’emploi (« emploi typique »).       

  

La spécialisation* au sens économique est pour un individu ou un pays le fait de concentrer sa production dans un secteur économique ou un secteur d'activité donné. Quand elle est internationale, la spécialisation correspond aux secteurs et branches économiques dans lesquels un pays décide de porter ses investissements et ses emplois pour exporter ses productions compétitives. Ces spécialisations au niveau mondialisé déterminent la DIT.

 

La notion de statut* désigne les formes de l’emploi. On peut distinguer 2 grands statuts d’emploi : les salariés et les non-salariés.

 

On étudiera la structure sociale en termes de stratification sociale* c'est-à-dire un ensemble de strates regroupées en fonction de critères multiples (ex : le revenu, le prestige, etc.) et qui n'entretiennent pas entre elles des relations dominées par le conflit.

 

Structure sociale* c'est-à-dire l'organisation des relations entre les groupes sociaux qui composent la société y occupe une place particulière.

 

La subvention* est une « taxation négative » : les pouvoirs publics accordent un bonus financier à ceux qui font le comportement valorisé par la subvention, comme l'aide à l'investissement dans les énergies vertes.

 

Un syndicat* (professionnel) est une organisation professionnelle privée, indépendante de l'État (mais reconnue par celui-ci) et régie par un ensemble de lois. Cette organisation, qui peut être un syndicat de salariés ou une organisation patronale, regroupant alors des représentants du patronat, a pour but d'« assurer la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ».

 

Le taux d’accès à un diplôme ou à un type de formation* est le rapport entre le nombre d'élèves d'un âge déterminé qui a obtenu un diplôme ou une formation et le nombre de jeunes de cet âge.

 

Le taux de chômage* est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs ).

 

Le taux d'emploi* d'une population ou d’une classe d'individus est calculé en rapportant le nombre d'individus de la classe ayant un emploi au nombre total d'individus dans la classe.

 

Le taux de scolarisation* est le rapport entre le nombre d'élèves d'un âge déterminé inscrits dans un établissement d'enseignement et le nombre de jeunes de cet âge.      

Le taux d'intérêt réel* est le taux d'intérêt nominal auquel on doit effectuer une correction afin qu'il tienne compte du taux d'inflation.

Les taux directeurs* de la banque centrale sont les taux d’intérêt auxquels empruntent les banques quand elles doivent trouver de la monnaie pour se refinancer.

 

Une taxation* désigne une mesure prise par une autorité publique qui consiste à fixer une redevance affectant le prix des biens et services taxés.    

Le taylorisme* est une organisation « scientifique » du travail (OST) qui repose sur une double division du travail : une division verticale (séparer les tâches de conception du travail de celles de l’exécution) et une division horizontale (Le processus de production d’un bien est décomposé en une suite de tâches simples confiées chacune à un ouvrier spécialisé).

Le télétravail* est une activité professionnelle effectuée en tout ou partie à distance du lieu où le résultat du travail est attendu grâce à l’utilisation d’outils numériques notamment.

 

Tertiarisation* : tendance à l’augmentation de la part des travailleurs engagés dans le secteur des services (tertiaire) dans la population active.   

Le Top 1%* est le revenu minimum correspondant aux 1% de la population la plus riche en salaire, revenu, patrimoine, etc …

 

Le travail* désigne en économie toute activité rémunérée en vue de produire un bien ou un service. Le travail est l'un des 2 facteurs de la production, avec le capital.

 

Une union économique et monétaire* est un groupe de pays qui ouvert leurs marchés pour former une zone de libre-échange et adopté une monnaie unique.

 

La valeur ajoutée* est la richesse effectivement créée par une unité de production, sa contribution à la richesse de la nation. Pour les entreprises, si la production est entièrement vendue, elle correspond à la valeur du chiffre d'affaires (CA) moins la valeur des consommations intermédiaires (CI) détruites au cours de la production. VA = CA-CI

 

Vente forcée* : Vente d’un bien par son propriétaire pour honorer une dette qu’il ne parvient pas à rembourser.

Le vote* est la manifestation d'une opinion ou d'un choix lors d'une consultation d'un collège électoral, d'une assemblée délibérante, etc., en vue d'une élection, d'un référendum ou d'une prise décision.

 

L'euro est la monnaie de l'Union économique et monétaire formée au sein de l'Union européenne ; elle est commune à 19 États membres de l'Union européenne (sur 27) qui forment ainsi la zone euro*.



18/07/2020