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Représentation graphique de fonctions simples (offre, demande, coût)

 
Représentation graphique de fonctions simples (offre, demande, coût)
et interprétation de leurs pentes et de leurs déplacements.

 

 

 

 

REPRESENTATION GRAPHIQUE DE L’EVOLUTION DES COÛTS

 


LES COÛTS FIXES
   

       
Les coûts fixes sont les coûts sur lesquels une entreprise n'a pas de contrôle. Ils sont habituellement attachés aux facteurs de production et aux ressources fixes. Les coûts fixes doivent être payés, autrement l'entreprise devra fermer ses portes. Ils sont donc constants quelque soit le niveau de production.

 

                    

Le loyer est un coût fixe typique. Il ne change pas d'un mois à l'autre (ou d'année en année) au cours de la période de location, sans aucun égard ce qui peut être le volume de production.

 


LES COÛTS VARIABLES


Les coûts variables sont les coûts qu'une entreprise peut changer à volonté. Ils concernent les facteurs de production ou les ressources qui ne sont pas fixes. Ils augmentent quand la production augmente.

 

                           

Les salaires, particulièrement ceux des heures supplémentaires et des employés à temps partiel sont des coûts variables typiques. Beaucoup d'autres dépenses sont également variables: fret et affranchissement, téléphone au-dessus du taux de base, entretien et nettoyage, et consommation d'énergie. Tout ceux-ci changent avec le volume de production.

 

 

LE COÛT TOTAL   

 
Le coût total est la somme de tous les coûts : fixes et variables (CT = CV + CF). La courbe du coût total est représentée graphiquement comme une courbe ascendante: les coûts augmentent en même temps que le volume de production.

 

                          

 

 

LE COÛT TOTAL MOYEN ou COÛT MOYEN 

 

Le coût  moyen (CM) est calculé en divisant le coût total (CT) par la quantité produite (Q).

CM = CT / Q

La courbe du coût total moyen est représentée graphiquement comme que courbe en U avec une partie décroissante raide et une partie modérément croissante qui sont attribuables aux formes des courbes des coûts moyens fixes et variables.

 

                           

 

LE COÛT MARGINAL       
Le coût marginal (Cm) correspond au coût supplémentaire induit par une quantité supplémentaire produite.     

     
Exemple : si Mon CT est de 100 pour 10 unités produites et que la 11è unité produite porte le CT à 112, le Cm de la 11è unité produite est de 112-100 = 12.      
Le Cm est calculé en divisant le changement du coût total (ou Taux de variation (Tv) de CT) par le changement de la quantité (Tv Q). Cm = (Tv CT) / (TvQ)

 

La courbe du coût marginal est représentée graphiquement par une courbe en U :

 

1) Dans un premier temps, le coût moyen diminue quand les quantités augmentent (les coûts fixes sont répartis sur plus de produits réalisés => les rendements sont croissants). Chaque unité supplémentaire fait baisser le coût moyen, le Cm diminue. Exemple : pour produire 100, j’utilise 10 machines qui me coûte 200. Si je parviens à produire 101, 102, … 120 unités avec ces 10 machines, chaque unité produite me coûte en moyenne moins cher.    

  
2) puis, dans un second temps, chaque unité supplémentaire fait augmenter le coût moyen. Dans mon exemple, si pour produire 125, je dois acheter une machine, mon coût moyen augmente. Dans ce cas, le Cm augmente après avoir baissé. Les rendements deviennent décroissants.    

Le minimum de la courbe du coût marginal correspond au point où le rendement commence à diminuer.

 

                        

 

 

COÛT MOYEN ET COUT MARGINAL  

 

La courbe du coût marginal coupe la courbe du coût total moyen à son minimum.

 

 

                   

 

 

En effet, à partir du point M, le Cm augmente : chaque unité supplémentaire augmente le CM alors qu’avant M, chaque unité produite réduit le CM.      

En concurrence parfaite (CP), le producteur ne détermine pas le prix du marché (preneur de prix). Le prix est donc représenté par une droite.

Le profit du producteur correspond à la quantité telle que le prix coupe le Cm. A cette quantité, le profit correspond à la recette totale (RT = Prix x Quantités) – CT.

                                

                                       
D’après : http://www.peoi.org/Courses/Coursesfr/mic/mic3.html

 

 

 

 

 

REPRESENTATIONS GRAPHIQUES DE L'OFFRE ET LA DEMANDE

 

 

LA DEMANDE

 

La demande est l'expression de la volonté et de la capacité de l'acheteur potentiel à acquérir certaines quantités d'un article à divers prix possibles que celui-ci peut raisonnablement offrir
La loi de la demande postule que le rapport entre le prix et la quantité, dans l'esprit de chaque acheteur, est inversé.

  
La loi de la demande est représentée graphiquement par une courbe "descendante" qui est la conséquence des facteurs suivants : lorsque le prix diminue, la quantité augmente, et vice versa.

 

                            

DEMANDE DU MARCHÉ         
La demande du marché est la somme totale de toutes les différentes demandes individuelles.

 

 

L'OFFRE

L'offre est la volonté et la capacité des vendeurs ou des fournisseurs à vendre des quantités différentes possibles d'un produit à tous les prix raisonnables.

 

LOI DE L'OFFRE         
La loi de l'offre postule que le rapport entre le prix et la quantité dans l'esprit de chaque vendeur ou de chaque producteur est direct. Les augmentations du prix entraînent des augmentations de la quantité offerte.
La loi de l'offre peut être montrée graphiquement par une courbe "ascendante". Quand le prix augmente, la quantité augmente.

 

                                     

 

L’ ÉQUILIBRE        

L'équilibre de prix et de quantité, c’est le point où les courbes de demande et d'offre se coupent. Pour tout prix au-dessus de cet équilibre, la quantité fournie excède la quantité exigée, ce qui entraîne un excédent (et aucune transaction entre l'acheteur et le vendeur).

Pour tout prix au-dessous, la quantité exigée excède la quantité fournie, ce qui entraîne une pénurie.

A l'intersection de la demande et de l'offre, les quantités exigées et fournies sont égales. L'équilibre de prix et de quantité est stable.

                                    

 

La pénurie et le surplus correspondent à des situation de rationnement de l’offre ou de la demande.

 

PENURIE
Une pénurie signifie que la quantité exigée excède la quantité fournie. Une pénurie existe si le prix est au-dessous de l'équilibre. Si le marché est libre, une pénurie disparaîtra à mesure que le prix augmente. La pénurie continuera lorsque le marché n'est pas libre; par exemple, si le gouvernement a institué un plafond de prix et que celui-ci est au-dessous de l'équilibre. Par contre, si un prix plafond est au-dessus de l'équilibre, il n'a aucun effet sur marché.

 

                                            

Beaucoup de villes ont des lois de contrôle des loyers pour s'assurer que les personnes pauvres puissent trouver des appartements qui soient dans leurs moyens. Mais les propriétaires ne trouvent

pas de tels appartements à loyer contrôlé soient profitables, et convertissent parfois leurs bâtiments en co-propriété. Ceci réduit le nombre d'appartements disponibles et crée une pénurie.

 

EXCÉDENT (SURPLUS)
Un excédent signifie que la quantité fournie excède la quantité exigée. L'excédent existe seulement au-dessus de l'équilibre. Si le marché est libre, l'excédent tendra à disparaître à condition que le prix baisse. L'excédent continuera seulement si le marché n'est pas libre; c'est-à-dire, qu'un prix minimum ou plancher  a été institué par le gouvernement au-dessus de l'équilibre. Par contre, si le prix minimum est en-dessous de l'équilibre, il n'est pas pertinent et n'a aucun effet sur le marché.

 

                                              

Le SMIC est parfois contesté pour ses effets sur la demande et l’offre de travail : en se situant au-dessus du prix d’équilibre, il crée du chômage (surplus d’offre de travail) car il décourage l’embauche par les employeurs (demande de travail).

 

 

DEPLACEMENTS LE LONG DES COUBES ET DEPLACEMENTS DES COURBES

Il faut distinguer déplacement le long ou sur les courbes d’offre ou de demande et déplacement de la courbe d’offre ou de demande.

 

a) Les déplacements le long de la courbe de demande ou d’offre permettent de faire apparaître les évolutions des quantités offertes ou demandées en fonction du prix. Exemple : que se passe-t-il pour la consommation de tabac quand le prix augmente ?


Ici, on peut faire un lien avec la notion d’élasticité-prix : selon l’endroit où on se trouve sur la courbe d’O ou de D, l’impact d’une évolution du prix n’est pas le même. Quand le prix est très élevé, en général, l’impact d’une hausse du prix n’a que peu d’impact sur la demande (« inelasticité de la demande »). Inversement quand le prix est faible, toute variation du prix a une forte influence sur la demande (« forte élasticité de la demande »). Inversement, un prix faible n’influence pas vraiment les quantités offertes, plus réactives quand le prix augmente.


L’élasticité prix de la demande ou de l’offre n’est donc pas constante le long de la courbe de D ou d’O : la « pente » de la courbe dépend donc de la valeur de l’élasticité en un point donné de la courbe.

 

 

b) Les déplacements de la courbe de demande ou d’offre résultent de modifications importantes du comportement des acteurs économiques.

 

Imaginons un été caniculaire.

Comment cette chaleur anormale touchera-t-elle le marché des cornets de glace ? La forte chaleur affectera la courbe de demande en modifiant le goût des gens. Du fait de la chaleur, les gens veulent consommer plus de glaces à un prix donné. La courbe d'offre est inchangée, car la température n'a aucun effet direct sur l'entreprise qui produit les glaces. Dans la mesure où les gens souhaitent manger plus de glaces, la courbe de demande subit une translation vers la droite (« choc de demande »). Ce déplacement révèle que la quantité demandée est supérieure, pour tout niveau de prix, ce qui modifie l’équilibre.

 

module 12 - le marché

 

On peut imaginer un déplacement similaire pour l’offre. Imaginons qu'au cours d'un autre été, un tremblement de terre détruise plusieurs fabriques de glaces. Comment le marché des glaces sera-t-il touché par cet événement ? Le tremblement de terre modifie la courbe d'offre. En réduisant le nombre de fabricants, le tremblement de terre a modifié la quantité de glaces produites et vendues à tout niveau de prix (« choc d’offre »). La courbe de demande est inchangée, car le tremblement de terre n'a pas d'effet direct sur la consommation de glace des ménages. La courbe d'offre est déplacée vers la gauche, puisqu'à chaque niveau de prix la quantité de glaces susceptible d'être vendue a été réduite.

 

module 12 - le marché

 

D’après : http://www.peoi.org/Courses/Coursesfr/mic/mic1.html
http://sites.univ-provence.fr/agirod/masni/cazorla/equilibre.htm

 

 



21/07/2020