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E3.3 :  Lexique du chapitre  

SCIENCE ECONOMIQUE
E3 : LUTTER CONTRE LE CHÔMAGE

 

E3.3 : LEXIQUE DU CHAPITRE

 

Problèmes d’appariements* entre offre et demande de travail : ces problèmes désignent les situations dans lesquelles les offres et les demandes de travail ne correspondent pas (frictions, inadéquations spatiales et de qualifications), ce qui crée du chômage structurel*.       

En économie, on parle d'asymétrie d'information* lors d'un échange quand certains des participants disposent d'informations pertinentes que d'autres n'ont pas.           


Le chômage* (au sens BIT) désigne « l'ensemble des personnes qui répondent aux caractéristiques suivantes : être sans emploi, être disponible pour travailler, rechercher activement un emploi. »


On parle de chômage classique* pour désigner une situation dans laquelle le chômage s'explique essentiellement par un coût du travail trop élevé qui décourage la demande de travail par les employeurs.


Le chômage conjoncturel
* est le taux de chômage dû à un ralentissement temporaire de l’activité économique (la « conjoncture économique).


Le chômage est dit keynésien*
lorsqu'il résulte d'une insuffisance de la demande globale qui se traduit par un « équilibre de sous-emploi ».     



Le chômage structurel* est lié à des mutations des structures de l’économie (démographiques, économiques, sociales, institutionnelles,  technologiques, etc.).     

Le contrat de travail* est un type de contrat par lequel une personne (employée) s'engage à effectuer un travail pour un autre employeur moyennant une rémunération. Ce document peut se présenter comme un accord entre 2 parties égales et librement engagées dans un cadre d’une approche libérale de la liberté du travail. Il s’agirait alors d’une forme de transaction. 

Keynes va considérer que l'état doit intervenir pour permettre à l'économie de retrouver la croissance et le plein emploi. Il s'agit de soutenir la demande globale* c’est-à-dire la demande de biens et de services adressée aux producteurs nationaux, dans le secteur public comme dans le secteur privé. Ces demandes sont faites aussi bien par des consommateurs et des entreprises à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur, soit de pays étrangers.


Au sens économique, la flexibilité* désigne « la capacité d'une entreprise de s'adapter aux évolutions de son environnement, et notamment de la demande. »


La Formation* désigne le niveau d'étude maximal obtenu par un individu à la fin de son parcours scolaire.

La politique budgétaire* correspond aux modalités d'utilisation des dépenses publiques en fonction de certains objectifs. 


La politique monétaire* est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la banque centrale, agit sur la masse monétaire (quantité de monnaie en circulation).


La Qualification* désigne l'ensemble des capacités professionnelles acquises au cours de la scolarité (formation), mais aussi dans le cadre de l'activité professionnelle (expérience professionnelle).     

Rigidités* du marché du travail : il s’agit des interventions extérieures qui empêchent le marché du travail de trouver un équilibre. Il peut s’agir d’institutions ou de règles (code du travail) qui découragent la demande de travail.


Le salaire* correspond au prix du travail. En théorie néo-classique, il constitue un accord entre employeur(s) et employé(s).


En général, les asymétries d'information impliqueront que les entreprises doivent offrir des salaires supérieurs au salaire qui équilibre l'offre et la demande. On parle de salaire d’efficience*.


Sous-emploi*
 : situations intermédiaires ou transitoires dans lesquels les actifs travaillent moins en heures ou moins longtemps que la norme de l’emploi (« emploi typique »).         


Le taux de chômage* est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs ).

 

Le taux d'emploi* d'une population ou d’une classe d'individus est calculé en rapportant le nombre d'individus de la classe ayant un emploi au nombre total d'individus dans la classe.



15/11/2019