E3. Lexique
SCIENCE ECONOMIQUE
E3 : LES INTERVENTIONS DE L’ETAT DANS LES EDM
LEXIQUE
Un abus de position dominante* désigne une pratique qui consiste à utiliser le pouvoir de marché détenu par un offreur dominant pour imposer des conditions déloyales aux consommateurs et aux autres producteurs : prix « prédateurs », ventes forcées, rationnement des quantités pour maintenir la rareté, barrières à l’entrée, …
C'est la banque centrale*, "la banque des banques" qui doit veiller à ce que les crédits accordés par les banques soient maîtrisés. C'est elle qui va influencer les évolutions sur le marché monétaire, notamment en influençant les taux d’intérêt à court terme.
Le budget de l'État* retrace, pour une année, l'ensemble des dépenses et des recettes de l'État.
La création monétaire* est le processus par lequel de la monnaie nouvelle est introduite dans le circuit des échanges économiques.
Un crédit* est la mise à disposition d'argent sous forme de prêt, consentie par un créancier (prêteur) à un débiteur (emprunteur) moyennant un prix négocié (le taux d’intérêt). C’est également ainsi que les états se financent leur déficit.
Les dépenses publiques* sont l’ensemble des dépenses réalisées par les administrations publiques. Leur financement est assuré par les recettes publiques (impôts, taxes, et cotisations sociales) et par l’excédent public.
Dans le cas des ententes*, des accords entre entreprises ont pour objectif d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché.
L'épargne* des ménages est la part non consommée du revenu disponible.
Certains acteurs du marché sont en mesure de contrôler le prix (ou les quantités) des produits vendus sur le marché. On dit qu’ils sont faiseurs de prix* (et non preneurs* de prix comme dans la CP).
Les fusions-acquisitions* désignent les différents aspects du rachat du capital d'une entreprise par une autre entreprise ou par un groupe d’entreprises.
L'investissement* des entreprises désigne l'achat de moyens de production nouveaux.
Cette situation résulte de conditions structurelles (législation, nature du marché, coût d’entrée sur le marché, …) ou stratégiques (décidées par les acteurs) qui aboutissent à réduire le nombre d’offreurs comme dans le cas du monopole* (un seul offreur).
L’oligopole* désigne une situation de marché sur lequel les demandeurs sont confrontés à quelques offreurs.
La politique budgétaire* correspond aux modalités d'utilisation des dépenses publiques en fonction de certains objectifs.
La politique conjoncturelle* tente de réaliser des objectifs à court terme autour de 4 grandes variables qu'il s'agit d'équilibrer (« carré magique ») : croissance, chômage, inflation et BC. La politique conjoncturelle se décline en politique monétaire et politique budgétaire.
Politique de la concurrence* : ensemble des interventions des autorités publiques pour maintenir les conditions d’une concurrence « non faussée » qui désavantagerait les consommateurs
La politique monétaire* est l'action par laquelle l'autorité monétaire, en général la banque centrale, agit sur la masse monétaire c’est-à-dire la quantité de monnaie en circulation dans le but de remplir ses objectifs.
Pouvoir de marché* : ils sont en mesure de contrôler le prix (ou les quantités) des produits vendus sur le marché.
Les réserves* des entreprises sont constituées de la part non distribuée de la valeur ajoutée (VA).
Le revenu disponible des ménages* correspond au revenu dont dispose effectivement les ménages pour consommer et épargner.
Le taux d’intérêt* constitue le prix des fonds prêtables sur les marchés financiers. Comme tous les marchés concurrentiels, il résulte de la confrontation des offres de financement (agents à capacités de financement) et des demandes de financement (agents à besoins de financement).