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E2.3 : Libre-échange et protectionnisme

SCIENCE ECONOMIQUE
E2 : FONDEMENTS DU COMMERCE INTERNATIONAL ET DE L’INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION

 

 

 

E2.3 : LIBRE-ECHANGE ET PROTECTIONNISME

Questionnements

Objectifs d’apprentissage

 

Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?

-Comprendre les effets induits par le commerce international : gains moyens en termes de baisse de prix, réduction des inégalités entre pays, accroissement des inégalités de revenus au sein de chaque pays; E231 

 

- comprendre les termes du débat entre libre-échange et protectionnisme. E232

 

1 semaine (6h)

 

           

E231 : LES EFFETS DU LIBRE-ECHANGE

 

Comprendre les effets induits par le commerce international : gains moyens en termes de baisse de prix, réduction des inégalités entre pays (A), accroissement des inégalités de revenus au sein de chaque pays (B).

 

4h

 

Les échanges internationaux existent depuis l'Antiquité. Après la 2ème guerre mondiale, l'heure est à l'ouverture : le protectionnisme impérialiste est considéré comme une source de conflits et de tensions. Les accords de Bretton Woods en 1944 inaugurent une période de mondialisation des échanges impulsée par l'ouverture progressive des frontières aux marchandises. Les accords du GATT (General Agreement on Tarifs and Trade) coordonnent cette ouverture progressive à partir de rounds de négociations qui vont contribuer à la forte croissance des « 30 glorieuses ».    

       
On assiste alors à une première division internationale du travail (DIT) : Les PDEM se spécialisent dans les productions industrielles technologiques, les PED se spécialisent dans les productions de matières premières alors qu'émergent des NPI qui prennent le créneau des productions industrielles à faible technologie (émergence des « dragons asiatiques »).

           
Au début des années 60, cette ouverture va permettre le 2nd mouvement de la mondialisation : la « globalisation ». À partir des années 1960, le développement des firmes multinationales (FMN) a accompagné et accéléré l'essor des échanges commerciaux. Dans le cadre de la globalisation, l'essor des échanges ne se fait plus essentiellement entre états ou/et entre produits mais à partir du dynamisme des firmes multinationales (FMN) qui n'hésitent plus à décomposer mondialement les différentes étapes de production. Cette intensification des échanges crée des circuits économiques dynamiques entre 3 zones plus ou moins structurées régionalement, l'Amérique du Nord (ALENA), l'Europe (UE) et l'Asie (ASEAN) (« commerce triadique »), non sans intensifier les inégalités entre les régions et dans les régions impliquées ou exclues de cette évolution.


Cette fragmentation de la chaîne de valeur modifie la première division du travail : d'anciens NPI sont devenus des PDEM à part entière et concurrencent les économies les plus anciennement industrialisés dans la production de biens à forte technologie (ils sont « montés en gamme », exemples : le Japon, la Corée du Sud, etc.

 

Ainsi, au début des années 2000, dans la foulée de la création de l'organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995 et de l’entrée de la Chine dans cette organisation (2001) le fait majeur du commerce international est l'émergence de nouvelles puissances économiques de grande taille qui profitent de l'ouverture pour doper leur croissance et leur développement. Ces pays se constituent parfois en bloc pour défendre leurs intérêts : ce sont les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Cette nouvelle donne modifie les rapports de force à l'OMC et un rééquilibrage du commerce mondial au profit de certaines de ces nations.

Les Brics 

Ce processus s'inscrit dans une logique essentiellement économique qui n'est pas sans poser des questions tant il peut contribuer à créer ou accélérer des déséquilibres sociaux, politiques, environnementaux et culturels. Ces limites au libre-échange peuvent justifier le recours au moins partiel au protectionnisme.

 

Questions : 
1) Relevez tous les acronymes du texte et s’assurer de leur signification.

2) Reprenez les 3 grandes périodes décrites et relevez-en les principales caractéristiques.

 

 

 

A) Quels sont les effets positifs induits par le commerce international ?

 

Le libre-échange* est un système économique dans lequel les économies sont ouvertes, c'est-à-dire qu'il n'existe pas d'entraves aux importations.

On peut repérer 2 grands avantages à l’ouverture des frontières.

 

1) Les effets du libre-échange se traduisent en termes de prix : le libre-échange soutient globalement la baisse des prix.

Comment peut-on justifier cette baisse des prix ?

L’ouverture des économies se traduit par plusieurs conséquences favorables à la baisse des prix en moyenne (« gains moyens en termes de baisse de prix ») : 

- La baisse voire la suppression des droits de douane rend les prix des produits importés moins chers ;

 

- L’ouverture des frontières permet aux consommateurs de comparer les prix des produits et d’arbitrer en faveur des produits les moins chers (à qualité comparable) ;

 

- La concurrence qui en résulte est une stimulation pour les producteurs qui sont incités à améliorer la compétitivité (prix et structurelle) de leur produit, notamment par l’investissement et l’innovation. L’ouverture permet ainsi de réaliser des économies d’échelle. On parle d'économies d'échelle quand le coût moyen de production baisse au fur et à mesure que la quantité produite augmente.

 

 

2) L’autre grand effet de la mondialisation est la réduction des inégalités entre pays.

La réduction des inégalités internationales (entre pays) est due à la croissance exceptionnelle des pays émergents, notamment asiatiques. Un processus de rattrapage s'est engagé à la fin du XXe siècle en Chine, en Inde, en Indonésie, au Brésil, au Chili… Il s'est étendu à une grande partie des pays en développement, y compris l'Afrique subsaharienne.

 

 

DOCUMENT 7 : Le recul de la pauvreté dans le monde

 

La bonne nouvelle. Infographie. L'extrême pauvreté est en constant ...

 

La pauvreté recule dans le monde

 

Le recul de l'extrême pauvreté

DOSSIER. La fin de la pauvreté

 

Questions : 
1) Qu’est-ce que la banque mondiale (source des documents) ?

2) Résumez les informations importantes pour chacun des graphiques présentés.

 

 

Comment peut-on justifier cette réduction ?

 

L'ouverture internationale, l'insertion dans la division internationale du travail, l'accès aux marchés et aux technologies des pays du Nord ont été des facteurs incontestables d'accélération de la croissance des économies émergentes et d'amélioration du revenu moyen par tête depuis 1990 (+ 8% par an en Chine, + 4% en Inde).      
En se spécialisant et en trouvant des débouchés extérieurs à leurs marchés locaux (exportations), les firmes des pays émergents créent des emplois locaux qui permettent de distribuer des salaires, donc d’augmenter les niveaux de vie, etc

 

 

Source utilisée : Anne Châteauneuf-Malclès pour SES-ENS
http://ses.ens-lyon.fr/ressources/stats-a-la-une/levolution-des-inegalites-mondiales-de-1870-a-2010

 

 

 

B) Quels sont les effets négatifs induits par le commerce international ?

 

Mais il faut nuancer ces effets positifs car, si les inégalités se réduisent globalement dans le monde, le libre-échange augmente les inégalités de revenus au sein de chaque pays.

 

 

PARADOXES DES INÉGALITÉS MONDIALES         
https://www.youtube.com/watch?v=h7v3mWvX9Ok

 

DOCUMENT 8 : Des inégalités qui se creusent dans les différentes zones du monde

 

Les inégalités se creusent dans le monde, en particulier aux Etats ...

 

Questions : 
1) Présentez le document.

2) Quelle est la tendance globale présentée dans ce document ?  
3) Cette tendance est-elle différente dans les PDEM et dans les pays émergents ?       

 

 

Cette tendance s’observe dans les PDEM comme dans les pays émergents.

 

Dans les pays développés : Après une longue période de baisse puis de stabilisation des inégalités internes de niveaux de vie notamment au cours des « 30 glorieuses », celles-ci s'élèvent dans la majorité des pays de l'OCDE depuis 20 à 25 ans, y compris dans des pays très égalitaires comme les pays scandinaves.       

La mondialisation joue un rôle essentiel dans cette évolution en contribuant au creusement des écarts entre revenus du capital et revenus du travail, et entre revenus du travail qualifié et revenus du travail non qualifié. En effet, la concurrence Nord-Sud, qui est source, dans les pays développés, de désindustrialisation, de délocalisations et de réallocation des emplois vers les services, a un impact négatif sur les salaires et les emplois des travailleurs de qualification basse et moyenne. Inversement, en haut de la distribution, les travailleurs les plus qualifiés et les détenteurs de patrimoine tirent profit de la mobilité internationale du travail, de la mondialisation de l'activité des firmes et de la libéralisation financière, ce qui se traduit par une envolée des très hauts revenus (dirigeants et actionnaires des grandes entreprises, traders, stars, chercheurs de renommée internationale, etc.). Les rémunérations des grands patrons sont proportionnelles à la taille des entreprises qu'ils gèrent, celles des traders ou des stars du sport et du cinéma aux gains ou aux profits qu'ils génèrent, poussant à la hausse par ricochet les salaires des cadres, avocats, coachs ou agents qui travaillent pour eux. Il est clair que la mondialisation joue un rôle dans ces effets d'échelle, mais aussi dans l'imposition de nouvelles normes sociales en matière de rémunération.

 

Questions : 
1) Quel est le constat établi par ce texte ?        

2) Montrez que ce constat s’explique par un double mouvement.   
3) En quoi la mondialisation participe-t-elle à cette double tendance ?

 

Les inégalités internes de revenus augmentent aussi fortement dans les pays émergents asiatiques dont le développement repose sur l'expansion du commerce extérieur vers les pays développés (Chine, Inde, Bengladesh, Indonésie…).

 

Le progrès technique, la mobilité internationale du travail, la hausse de la rémunération du capital et la libéralisation financière sont favorables à la hausse des revenus des plus qualifiés et des détenteurs du capital, tandis qu'en bas de la distribution les salaires restent à des niveaux modestes, malgré les nombreuses délocalisations du Nord vers le Sud, en raison de l'existence d'une importante réserve de main d'œuvre non qualifiée dans ces pays. Les zones ou secteurs les plus engagés dans la mondialisation bénéficient le plus des effets du libre-échange relativement à ceux qui en restent exclus.

 

Source utilisée : Anne Châteauneuf-Malclès pour SES-ENS
http://ses.ens-lyon.fr/ressources/stats-a-la-une/levolution-des-inegalites-mondiales-de-1870-a-2010

 

Questions : 
1) Que se passe-t-il dans les pays émergents ?          

2) En quoi la mondialisation participe-t-elle à cette tendance ?

 

 

 

DOCUMENT 9 : Réduction de la pauvreté et creusement des inégalités en Chine

 

https://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_2048/public/assets/images/p8-idh-chine.png?itok=dSYuJVl5

 

 

 

Chine - Niveau de vie et ouverture économique

.  

 

Question :   
1) Trouvez dans les documents les éléments qui justifient le titre

 

 

 

E232 : LIBRE-ECHANGE ET PROTECTIONNISME (DEBAT)

 

Comprendre les termes du débat (B) entre libre-échange et protectionnisme (A).

 

2h

 

A) Quels sont les fondements et les risques du protectionnisme ?

 

Le protectionnisme* est un système économique qui cherche à limiter les importations pour un secteur ou pour l'ensemble de l'économie.

 

Les mesures protectionnistes peuvent se regrouper en 2 grandes catégories : 

- les mesures tarifaires : droits de douane*, taxes à l'importation, impôts spéciaux, aides ou subventions à l'exportation (action sur les prix).          

- les mesures non tarifaires (ou réglementaire) : limitations (contingentements) ou interdictions des importations, mise en place de normes, de licences (contingentement qualitatif), réglementations contraignantes, etc ...    (action sur les quantités).

 

 

https://www.i-manuel.fr/PASTMG_ECOT/PASTMG_ECOTpart10dos10CO2doc1img1.jpg

 

 

Pourquoi avoir recours au protectionnisme ?

 

On distingue le protectionnisme offensif qui cherche à protéger une activité économique dans le but de la promouvoir (« protection des industries dans l'enfance » ou « éducateur ») et le protectionnisme défensif qui cherche à protéger des secteurs fragilisés par la concurrence internationale.

 

Un pays peut pratiquer le protectionnisme défensif parce qu'il refuse l'abandon de certaines activités pour des raisons économiques (préserver des emplois), politiques et sociales (protéger un secteur qu’on estime hors du marché comme l’éducation), stratégiques (maintenir le contrôle sur les productions sensibles comme l’armement ) ou culturelles (« exception culturelle » qui protège les produits culturels comme le livre ou le cinéma).

Certaines spécialisations ne pouvant pas servir de moteur pour la croissance économique, les pays peuvent choisir de pratiquer un protectionnisme dit éducateur en faveur de certains secteurs d'activité, de manière à leur donner le temps de se développer et de se moderniser avant d'affronter la concurrence internationale. Le protectionnisme éducateur est offensif : il s'agit d'un protectionnisme qui se veut temporaire.

 

 

Les risques du protectionnisme 

 

Protéger trop systématiquement les producteurs nationaux contre la concurrence internationale présente tout d'abord le risque de faire bénéficier en priorité les activités et entreprises locales les moins efficaces des mesures protectionnistes, au détriment des gains de productivité et de la croissance. Le prix des produits sera plus élevé, au détriment du pouvoir d'achat des consommateurs.

 

Plus globalement, les risques de mesures de rétorsion ne sont pas négligeables, ainsi que ceux liés à l'appauvrissement des autres pays puisque ce sont leurs exportations qui sont freinées. Parallèlement à la baisse des importations engendrée par les mesures protectionnistes, ce sont donc les exportations qui risquent de diminuer et l'on peut de plus craindre des effets cumulatifs récessifs au niveau mondial.    

Le roquefort victime d'une taxe exhorbitante aux Etats-Unis - vidéo ...

Cours : Le protectionnisme – LVSES

 

 

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTgXUXVnwzhUfw28f87cXmAknH54DdpB1le5A&usqp=CAU

 

 

B) Le débat entre libre-échange et protectionnisme

 

 

Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire

 

 Dans quelle mesure le commerce international est-il avantageux ?

 

 

DOCUMENT 1

 

Croissance du commerce mondial des marchandises en volume et du PIB réel (en %)

 

Croissance du commerce et croissance du PIB | Annabac

 

Source : Rapport sur le commerce mondial, OMC, 2015.

 

 

DOCUMENT 2

 

Droits de douane en pourcentage du prix des produits importés (en %)

 

 

 

2001

 

2013

 

Monde

 

6,9

 

4,2

 

Pays les

moins avancés

 

11,7

 

9,0

 

Pays en développement

 

13,5

 

6,9

 

Pays développés

 

3,2

 

2,6

 

Source : d’après CEPII, 2018.

 

 

DOCUMENT 3

 

Poids de l’industrie manufacturière(1) dans l’emploi intérieur total(2) (en %) et importations de produits de l'industrie manufacturière

(en milliards d'euros courants) en France

 

 

Source : D’après INSEE, 2016.

 

Lecture : Selon l’INSEE, en France, en 1985, les importations de produits issus de l’industrie manufacturière s’élèvent à environ 110 milliards d’euros courants et les emplois dans l’industrie manufacturière représentent 19 % de l’emploi intérieur total.

 

(1) Les industries manufacturières sont des industries de transformation des biens : industries alimentaires, fabrication de textiles, industrie pharmaceutique, fabrication de machines et équipements, industrie automobile, etc.

(2) Emploi intérieur total, salariés et non-salariés, en nombre d’équivalents temps plein.

 

 

DOCUMENT 4

 

Spécialisation commerciale de quelques pays en 2013

Les cinq premiers avantages comparatifs par catégories de biens et services

 

 

 

Avantages comparatifs

 

 

Allemagne

 

 

France

 

 

Chine

 

 

Brésil

 

 

Nigéria

 

 

1

 

Automobiles particulières, cycles

 

Aéronautique et espace

 

Matériel de télécom- munication

 

Minerais de fer

 

 

Pétrole brut

 

 

2

Machines spécialisées pour l'industrie

 

Voyages (tourisme)

 

Matériel informatique

Produits agricoles comestibles autres que les céréales

 

 

Gaz naturel

 

 

3

 

 

Moteurs

 

Produits de toilette (parfums...)

Vêtements de     bonneterie (chaussettes, lingerie…)

 

 

Sucre

 

Produits agricoles non comestibles

 

 

4

 

Instruments de mesure

 

 

Boissons

 

 

Cuirs

 

Viandes et poissons

Produits agricoles comestibles autres que les céréales

 

 

5

 

 

Quincaillerie

 

Produits pharma- ceutiques

 

Articles manufacturés divers

 

Aliments pour animaux

 

Minerais non ferreux

 

Source : d'après Profils pays du CEPII, CEPII 2015.

 

 

DOCUMENT 5

 

Christophe Boisbouvier (RFI) : La France manque cruellement de tests, de masques aussi. Et ces masques, elle en attend un milliard de la Chine, mais actuellement les Américains les détournent en faisant de la surenchère. Est-ce que la France doit renoncer aux masques chinois ? Est-ce que la France est condamnée à la pénurie de masques ?

Bruno Le Maire : Aujourd’hui, l’essentiel, le Premier ministre l’a clairement dit, c’est de doter le plus grand nombre de personnes possibles en masques. Et en priorité absolue, absolue, les personnels soignants, ceux qui sont au contact quotidien du virus et qui nous protègent, qui nous soignent, qui accompagnent les malades. C’est à eux que nous devons impérativement fournir des masques. Alors on les trouve en Chine. On a aussi beaucoup accéléré la production nationale, la production française. Moi, je veux saluer tous les industriels qui ont converti leur chaine de production pour produire des masques. Je pense que c’est une bonne démarche, c’est une démarche qui est responsable, qui est patriote je dirais. Et nous devons dans les semaines et dans les jours qui viennent produire le plus grand nombre de masques possibles sur le territoire national. Après il faut en tirer une conséquence de long terme, c’est la nécessité absolue de reconstruire certaines chaines de valeurs en France que ce soit sur les principes actifs de certains médicaments qui aujourd’hui sont produits en Chine, sur les masques, sur les respirateurs. Il faut que nous soyons indépendants. C’est une leçon que nous avons tirée de cette crise sociale et de cette crise sanitaire. Il faut renforcer l’indépendance économique de notre pays.

 

Entretien avec Bruno Le Maire (extrait) , Ministre de l’économie, « Bruno Le Maire sur RFI: «Le redressement sera long, difficile et coûteux», RFI, 03/04/2020

 

 

 

Dissertation commerce international methode et rédaction

 

 

Dissertation rédigée

 

 

 

https://blogsenclasse.fr/87-limoges-lycee-gay-lussac-lvses/wp-content/uploads/sites/38/2020/03/avantages-et-inconv%C3%A9nients-LE.jpg

 



01/03/2020