E2. Lexique du chapitre
SCIENCE ECONOMIQUE
E2 : LES LIMITES DU MARCHE
LEXIQUE
Une asymétrie d’information* désigne une situation sur un marché pour lequel l’un des acteurs ne dispose pas de la même information que les autres intervenants sur ce marché. Les économistes distinguent 2 formes d’asymétrie d’information : la sélection adverse* et l’aléa moral*.
Les biens collectifs* sont des biens non rivaux (la consommation d’un agent n’empêche pas celle des autres) et non excluables (il est impossible d’en empêcher l’accès). L’éclairage public, un cours de SES, la sécurité sont des biens collectifs.
Les biens communs* sont des biens qui sont rivaux (leur utilisation par un agent empêche leur utilisation par un autre agent) et non excluables (on ne peut pas en empêcher l’accès). Les ressources halieutiques, les nappes d'eau souterraines, le climat, la biodiversité, etc. sont des biens communs.
Le marché ne permet pas toujours de trouver cet équilibre ou de créer la meilleure situation possible pour l’économie et la société (optimum) : on parle alors de défaillances du marché*.
Dans le cas des ententes*, des accords entre entreprises ont pour objectif d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché.
On dit qu'il y a externalité* pour désigner les effets économiques positifs ou négatifs de l'activité d'un agent économique sur le bien-être des autres agents, sans compensation monétaire. En général, ces effets sont involontaires.
Cette situation résulte de conditions structurelles (législation, nature du marché, coût d’entrée sur le marché, …) ou stratégiques (décidées par les acteurs) qui aboutissent à réduire le nombre d’offreurs comme dans le cas du monopole* (un seul offreur).
Le monopole naturel désigne une situation de marché imparfait dans lequel la concurrence initiale a abouti à une sélection du producteur le plus efficace.
Le monopole institutionnel résulte d’une décision politique de protection d’une production confiée à un seul producteur pour des raisons militaires, d’égalité, de contrôle de la production, de santé publique … Par exemple, la SNCF, les anciens monopoles des entreprises de jeux (PMU, FDJ), le monopole des buralistes, le monopole des pharmaciens, …
Le monopole d’innovation est une situation de marché sur lequel un offreur est parvenu à être le seul producteur d’un produit donné, notamment grâce à une innovation reconnue et protégée par un brevet. Comme il est le seul à proposer le produit, il peut disposer d’une rente de monopole, résultat d’une liberté dans sa politique des prix.
L’oligopole* désigne une situation de marché sur lequel les demandeurs sont confrontés à quelques offreurs.
Pouvoir de marché* : certains acteurs du marché, et notamment certains offreurs,sont en mesure de contrôler le prix (ou les quantités) des produits vendus sur le marché.