DEUXIEME PARTIE : ECHANGE AVEC LE JURY (10 minutes)
Deuxième temps : échange avec le candidat (10 minutes)
CADRE LEGAL (en italiques) :
« Ensuite, pendant 10 minutes, le jury échange avec le candidat et évalue la solidité de ses connaissances et ses compétences argumentatives.
Ce temps d’échange permet à l’élève de mettre en valeur ses connaissances, liées au programme de la spécialité suivie en classes de première et de terminale, sur laquelle repose la question présentée pendant la première partie de l’épreuve (ou sur les deux spécialités suivies en classes de première et de terminale lorsque la question présentée pendant la première partie de l’épreuve était une question transversale).
Durant l’échange, le candidat peut s’appuyer sur son support. Il peut le montrer au jury, à son initiative ou en réponse à une question du jury. Pour autant, le jury ne peut pas le conserver à l’issue de l’épreuve ni l’évaluer.
Le candidat dispose d’un tableau dans la salle d'examen, qu'il peut utiliser, s'il le souhaite, durant ce deuxième temps. En revanche, le jury ne peut pas demander au candidat d’écrire (ni sur une feuille, ni au tableau) pour répondre à des questions qu’il lui soumettrait ou faire des exercices. ».
Il s’agit de «évaluer ainsi la solidité des connaissances » et «les capacités argumentatives du candidat ».
- « la solidité des connaissances » : Néanmoins, cet échange n’est pas une interrogation strictement disciplinaire (par exemple, ce n’est pas un « oral de SES »).
- « les capacités argumentatives du candidat » : il est attendu du candidat de la qualité dans la construction des argumentations, de la réactivité aux questions pour mener un véritable échange et maintenir un bon niveau quant aux formes de l’oral (cf étape 1).
COMMENTAIRES :
L’argumentation se construit à la manière des paragraphes à l’écrit (« AEI »), les transitions entre les idées permettant de rendre la parole fluide.
Ce temps doit également amener à interagir avec le jury. Il faut donc comprendre à qui on parle (un spécialiste de la question qui va demander un approfondissement et/ou un non-spécialiste qui demandera des éclaircissements). C’est le jury qui va prendre la direction de l’échange : le candidat doit accepter d’être mené sans subir les questions (silence ou émotivité paralysante par exemple).
QUESTIONS POSSIBLES :
Les questions qui sont généralement posées concernent :
CONNAÎTRE SON SUJET
- Des notions engagées dans la réponse à définir ou préciser,
- Des explications d’une chose qui a été mal abordée, de manière imprécise ou incomplète par le candidat, un complément d’information sur ce qui a été dit : ce qui a été dit rapidement réclame des précisons, des exemples ou un autre contexte,
CONNAÎTRE LE COURS
- Des questions sur les parties du cours ou chapitres en lien avec le sujet présenté,
JUSTIFIER SA DEMARCHE
- Des questions sur la démarche choisie : le candidat doit pouvoir justifier ses choix de plan, les sources utilisées, le choix de la problématique, ...
OUVRIR SON SUJET
- Des questions qui mettent en perspective le travail : comment compléter ce travail, l'améliorer, quelles en sont les limites, réponses à des remarques critiques, voire des oppositions du jury, qu'est-ce que ce travail a apporté au candidat, ...
NB : le jury devrait être « bienveillant », ce qui signifie qu’il connait les difficultés de l’épreuve et la complexité des thèmes possibles évoqués. Avouer qu’on ne sait pas répondre à une question est acceptable.
SOURCE UTILISEE : "Petit Manuel pour Grand oral", B. Périer, Magnard, 2019